MUZIUM ORANG ASLI MELAKA – MUSEE DES ABORIGENES DE MALACCA – Aborigines Museum  

Pelancongan di Malaysia

Voyage en Malaisie

PHOTOS JACKY LAVAUZELLE




 

  MUZIUM ORANG ASLI MELAKA
MUSEE DES ABORIGENES DE MALAISIE A MALACCA
« gens des origines »
ARBORIGINES MUSEUM

LES TRIBUS ORANG ASLI SUR LA PENINSULE

LES MASQUES – UKIRAN

ukiran topeng muka untuk wanita
Masque sculpté pour femme

**

ukiran topeng muka untuk lelaki
Masque sculpté pour les hommes

**

SCULPTURES – UKIRAN

Sculptures sur bois
Ukiran kayu ribut
(Puting beliung)

Sculpture en forme de dragon
Ukiran patung naga (le dragon)

Sculptures sur bois
Ukiran kayu ribut

Sculptures sur bois
Ukiran kayu ribut

**








LA MUSIQUE – MUSIK

Gitar buluh (keranting buluh)
La guitare bambou


PANGORRA INSTRUMENT TRADITIONNEL A PERCUSSION
Panggora adalah alat musik sejenis gong namun dengan suara bunyi “pok”.

Pemuzik Orang Asli dengan biola dalam satu majlis keramaian
Musicien Orang Asli aborigène avec son violon lors d’une cérémonie officielles.
The aborigines musician with their violin in their official gathering.

**








LA CHASSE
Memburu

LES PIEGES
Perangkap

LA CHASSE A LA SARBACANE
Sumpitan

Kepala sedalang (kerbau hutan) yang telah dibunuh di hutan Pahang oleh suku kaum Jahut.
Tête de bœuf sauvage (« Sedalang » ou buffle de la jungle) tué par un chasseur de la tribu Jahut dans jungle de Pahang .
A head of Wild Ox (« Sedalang » or jungle buffalo) was killed by Jahut tribe hunter in Pahang jungle.

**








LA PÊCHE –menangkap ikan

Perangkap ikan
Piège à poissons

**

LES REPAS
Makanan

LES OBJETS DU QUOTIDEN EN ROTIN
Barangan rotan

Sudip nasi daripada kayu leban
Spatule pour le riz en bois du Liban
Rice dipper made of leban wood

Alat pengiling cili
Matériel pour moudre le piment
Material to grind chili

 Bekas isi air daripada buah labu
Gourde à eau dans des citrouilles
Drink container from gourd








Buluh untuk memasak nasi
Bambou pour la cuisson du riz

Wanita suku kaum Negrito sedang menganyam raga rotan
Femme de la tribu des Negrito tissant un panier en rotin
Negrito’s tribe women were weaving the rattan baskets

**

L’HYGIENE – Kebersihan

 Sikat rambut diperbuat dari buluh
Peignes en bamboo
Hairbrush made from bamboo

**

LA MEDECINE

Teknik perubatan secara batin oleh bomoh Orang Asli Semai (Tok Poyang) di rumah pesakit.
Techniques médicales par un magicien de la tribu Semai dans la maison de son patient.
medical techniques by Semai tribe magician at their patient house.

**

LA CEREMONIE DU MARIAGE
Perkahwinan

The boy will let his family know the girl of his choice. His uncle will then meet up with her uncle to make inquieries for her hand in marriage. If both sides come to an agreement then they will be engaged. When the engagement period is over, the wedding ceremony will take place according to customs and tradition.
Le garçon va laisser sa famille lui faire connaître la fille de son choix. Son oncle à lui se retrouvera alors avec son oncle à elle pour faire les demandes en mariage selon les règles. Si les deux parties s’entendent, ils seront engagés. Lorsque la période d’engagement est terminée, la cérémonie de mariage a lieu selon les coutumes et la tradition.








The couple will be led to the bathed at separate venues. Then they will be made up and dresses according to their means. The groom the waits in a room in his house until he is led to the bride’s house.
Le couple sera conduit aux bains dans des lieux distincts. Puis ils seront maquillés et habillés selon leurs moyens. Le marié attend dans une chambre de la maison jusqu’à ce qu’il soit conduit dans la maison de la mariée.
The groom goes to the bride’s house accompanied by his relatives. At the bride’s house the « Kompang » (a small tambourine) and violin will be played. The bride’s side will wait for the bridegroom and his entourage at the doorway and he will only be allowed in after both sides exchange ‘insinuations’. The couple are then seated next to one another on the prepared dais for the ‘bersanding’ ceremony.
Le marié va à la maison de la mariée accompagnée de ses parents. À la maison de la mariée, le « Kompang » (un petit tambourin) et le violon seront joués. De son côté, la mariée attendra le marié et son entourage à la porte. Le couple sera alors assis l’un à côté de l’autre sur le dais préparé pour la cérémonie «bersanding».

**

L’HABITAT
RUMAH

Model Rumah Kaum Jakun
Modèle de maison Jakun
Ils se retrouvent dans les États de Johor et Pahang

Chasseurs de la communauté Jakun
Photo de 1906 qui ne fait pas partie des lots du musée

Model Rumah Kaum Semai
Modèle de maison Semai
Les Semai se retrouvent dans les états de l’État de Pahang, Perak, Selangor et Negeri Sembilan

Femme Semai
Photo qui ne fait pas partie du musée
Mais de l’American Museum of Natural History

*

Model Rumah Kaum Bateq
Modèle de Maison de la communauté Bateq / Batek
Les Bateqs se retrouvent plus que dans le Parc national de Taman Negara. Ils parlent une langue môn-khmer.

* 


Model Rumah Temuan
Modèle de Maison Temuan / Benua ou Niap
Se retrouvent dans les États de Selangor, Pahang, Johore et Negeri Sembilan.

**

LA MORT – KEMATIAN

In the temuan community, when a person dies, his body will be immediatly buried. The body is places in the middle of the house for the entire night, covered by a piece of cloth and will the incense burned. Great care is taken to avoid the body from being stepped on by animals such as the house cat or swarmed by ants. Moumers who come visiting are prohibited from making noise, and if any food is accidently dropped on the ground, it must remain there.
Dans la communauté temuan, quand une personne meurt, son corps doit immédiatement être enterré. Le corps est placé au milieu de la maison pendant toute la nuit, couvert d’un morceau de tissu et l’encens est brûlé. Un grand soin est pris pour éviter que le corps ne soit piétiné par des animaux tels que le chat domestique ou touché par des fourmis. Ceux qui viennent le visiter ne doivent pas faire du bruit, et si de la nourriture vient accidentellement à tomber sur le sol, elle devra  y rester.
The grave is 2 meters deep with a small inner hole in which the body is placed. For the layperson, the body is wrapped in a piece of cloth ; if the body is of a prominent person such as Batin, it is placed in a coffin. After the burial, flowers will be scattered on the grave, and candles lit around it. Several bowls containing food are places alongside the grave. Two wooden stakes mark the grave.
La tombe fait 2 mètres de profondeur avec un petit trou à l’intérieur duquel le corps est placé. Pour le profane, le corps est enveloppé dans un morceau de tissu ; Si le corps est celui d’une personne proéminente, il sera placé dans un cercueil. Après l’enterrement, des fleurs seront dispersées sur la tombe, et des bougies allumées tout autour d’elle. Plusieurs bols contenant de la nourriture sont déposés à côté de la tombe. Deux pieux en bois marquent la tombe.
On the seventh day, the family of the deceased will visit the grave to prop it up. They will organize a small thanksgiving feast. By the 100th day, the family of the deceased will replace the wooden markers with permanent deadstones.
Le septième jour, la famille du défunt visitera la tombe. Ils organiseront une petite fête de grâces. Au 100e jour, la famille du défunt remplacera les marqueurs en bois par des pierres permanentes.
As a remembrance of the dead, in March every year, all family members of the deceased are required to visit the graveyard to clean it, light candles and offer food to the dead. For those who are Muslims, all matters regarding the death are done according to Islamic rules and régulations.
En souvenir des morts, en mars de chaque année, tous les membres de la famille du défunt sont tenus de visiter le cimetière pour le nettoyer, allumer des bougies et offrir de la nourriture aux morts. Pour ceux qui sont musulmans, toutes les questions concernant la mort sont faites selon les règles et les règlements islamiques.








  MUZIUM ORANG ASLI MELAKA
MUSEE DES ABORIGENES DE MALAISIE A MALACCA
ARBORIGINES MUSEUM

Gereja St. Francis Xavier Melaka Eglise de Saint François Xavier de Malacca

Pelancongan di Malaysia

Voyage en Malaisie




 

  Church of St. Francis Xavier Malacca
Eglise de Saint François-Xavier
City
Gereja St. Francis Xavier

Gereja St. Francis Xavier Melaka
Jalan Banda Kaba, Bandar Hilir
Maleka – Malacca

*












Photos Jacky Lavauzelle

***

Saint François Xavier
Saint Francis Xavier
Francisco de Jasso y Azpilicueta
 1506–1552

**

A Japanese depiction of Francis Xavier
Représentation japonaise de François Xavier
17th century – 17ème siècle
Kobe City Museum collection.

*****









St François Xavier et Anjiro ou Yajiro ou Angero ou encore Angeroo, japonais converti au christianisme. (voir texte sur St François Xavier et Anjiro ci-dessous)

***

En 1544, François Xavier se retrouve à Malacca. Puis de 1545 à 1547. A sa mort en 1552, sa dépouille se retrouvera un temps à nouveau à Malacca avant d’être transportée à Bon Jésus de Goa.

***

****

FRANÇOIS XAVIER
par
Voltaire
dans son
Dictionnaire Encyclopédique

 Il ne serait pas mal de savoir quelque chose de vrai concernant le célèbre François Xavero, que nous nommons Xavier, surnommé l’apôtre des Indes. Bien des gens s’imaginent encore qu’il établit le christianisme sur toute la côte méridionale de l’Inde, dans une vingtaine d’îles, et surtout au Japon. Il n’y a pas trente ans qu’à peine était-il permis d’en douter dans l’Europe.

Les jésuites n’ont fait nulle difficulté de le comparer à saint Paul. Ses voyages et ses miracles avaient été écrits en partie par Tursellin et Orlandin, par Lucéna, par Bartoli, tous jésuites, mais très-peu connus en France : moins on était informé des détails, plus sa réputation était grande.

Lorsque le jésuite Bouhours composa son histoire, Bouhours passait pour un très-bel esprit ; il vivait dans la meilleure compagnie de Paris ; je ne parle pas de la compagnie de Jésus, mais de celle des gens du monde les plus distingués par leur esprit et par leur savoir. Personne n’eut un style plus pur et plus éloigné de l’affectation : il fut même proposé dans l’Académie française de passer par-dessus les règles de son institution pour recevoir le père Bouhours dans son corps.

Il avait encore un plus grand avantage, celui du crédit de son ordre, qui alors, par un prestige presque inconcevable, gouvernait tous les princes catholiques.

La saine critique, il est vrai, commençait à s’établir ; mais ses progrès étaient lents : on se piquait alors en général de bien écrire plutôt que d’écrire des choses véritables.

Bouhours fit les Vies de saint Ignace et de saint François Xavier sans presque s’attirer de reproches ; à peine releva-t-on sa comparaison de saint Ignace avec César, et de Xavier avec Alexandre : ce trait passa pour une fleur de rhétorique.

J’ai vu au collège des jésuites de la rue Saint-Jacques un tableau de douze pieds de long sur douze de hauteur, qui représentait Ignace et Xavier montant au ciel chacun dans un char magnifique, attelé de quatre chevaux blancs ; le Père éternel en haut, décoré d’une belle barbe blanche, qui lui pendait jusqu’à la ceinture ; Jésus-Christ et la vierge Marie à ses côtés, le Saint-Esprit au-dessous d’eux en forme de pigeon, et des anges joignant les mains et baissant la tête pour recevoir père Ignace et père Xavier.

Si quelqu’un se fût moqué publiquement de ce tableau, le révérend P. La Chaise, confesseur du roi, n’aurait pas manqué de faire donner une lettre de cachet au ricaneur sacrilège.

Il faut avouer que François Xavier est comparable à Alexandre en ce qu’ils allèrent tous deux aux Indes, comme Ignace ressemble à César pour avoir été en Gaule ; mais Xavier, vainqueur du démon, alla bien plus loin que le vainqueur de Darius. C’est un plaisir de le voir passer, en qualité de convertisseur volontaire, d’Espagne en France, de France à Rome, de Rome à Lisbonne, de Lisbonne au Mozambique, après avoir fait le tour de l’Afrique. Il reste longtemps au Mozambique, où il reçoit de Dieu le don de prophétie : ensuite il passe à Mélinde, et dispute sur l’Alcoran avec les mahométans, qui entendent sans doute sa langue aussi bien qu’il entend la leur ; il trouve même des caciques, quoiqu’il n’y en ait qu’en Amérique. Le vaisseau portugais arrive à l’Ile Zocotora, qui est sans contredit celle des Amazones ; il y convertit tous les insulaires ; il y bâtit une église : de là il arrive à Goa ; il y voit une colonne sur laquelle saint Thomas avait gravé qu’un jour saint Xavier viendrait rétablir la religion chrétienne qui avait fleuri autrefois dans l’Inde. Xavier lut parfaitement les anciens caractères, soit hébreux, soit indiens, dans lesquels cette prophétie était écrite. Il prend aussitôt une clochette, assemble tous les petits garçons autour de lui, leur explique le Credo, et les baptise. Son grand plaisir surtout était de marier les Indiens avec leurs maîtresses.

On le voit courir de Goa au cap Comorin, à la côte de la Pêcherie, au royaume de Travancor ; dès qu’il est arrivé dans un pays, son plus grand soin est de le quitter : il s’embarque sur le premier vaisseau portugais qu’il trouve ; vers quelque endroit que ce vaisseau dirige sa route, il n’importe à Xavier : pourvu qu’il voyage, il est content. On le reçoit par charité ; il retourne deux ou trois fois à Goa, à Cochin, à Cori, à Negapatan, à Méliapour. Un vaisseau part pour Malaca : voilà Xavier qui court à Malaca avec le désespoir dans le cœur de n’avoir pu voir Siam, Pégu, et le Tonquin.

Vous le voyez dans l’île de Sumatra, à Bornéo, à Macassar, dans les îles Moluques, et surtout à Ternate et à Amboyne. Le roi de Ternate avait dans son immense sérail cent femmes en qualité d’épouses, et sept ou huit cents concubines. La première chose que fait Xavier est de les chasser toutes. Vous remarquerez d’ailleurs que l’île de Ternate n’a que deux lieues de diamètre.

De là, trouvant un autre vaisseau portugais qui part pour l’île de Ceilan, il retourne à Ceilan ; il fait plusieurs tours de Ceilan à Goa et à Cochin. Les Portugais trafiquaient déjà au Japon ; un vaisseau part pour ce pays, Xavier ne manque pas de s’y embarquer ; il parcourt toutes les îles du Japon.

Enfin, dit le jésuite Bouhours, si on mettait bout à bout toutes les courses de Xavier, il y aurait de quoi faire plusieurs fois le tour de la terre.

Observez qu’il était parti pour ses voyages en 1542, et qu’il mourut en 1552. S’il eut le temps d’apprendre toutes les langues des nations qu’il parcourut, c’est un beau miracle ; s’il avait le don des langues, c’est un plus grand miracle encore. Mais malheureusement, dans plusieurs de ses lettres, il dit qu’il est obligé de se servir d’interprète, et dans d’autres il avoue qu’il a une difficulté extrême à apprendre la langue japonaise, qu’il ne saurait prononcer.

Le jésuite Bouhours, en rapportant quelques-unes de ses lettres, ne fait aucun doute que saint François Xavier n’eut le don des langues ; mais il avoue « qu’il ne l’avait pas toujours. Il l’avait, dit-il, dans plusieurs occasions : car sans jamais avoir appris la langue chinoise, il prêchait tous les matins en chinois dans Amanguchi » (qui est la capitale d’une province du Japon).

Il faut bien qu’il sût parfaitement toutes les langues de l’Orient, puisqu’il faisait des chansons dans ces langues, et qu’il mit en chanson le Pater, l’Ave Maria, et le Credo, pour l’instruction des petits garçons et des petites filles.

Ce qu’il y a de plus beau, c’est que cet homme, qui avait besoin de truchement, parlait toutes les langues à la fois comme les apôtres ; et lorsqu’il parlait portugais, langue dans laquelle Bouhours avoue que le saint s’expliquait fort mal, les Indiens, les Chinois, les Japonais, les habitants de Ceilan, de Sumatra, l’entendaient parfaitement.








Un jour surtout qu’il parlait sur l’immortalité de l’âme, le mouvement des planètes, les éclipses de soleil et de lune, l’arc-en-ciel, le péché et la grâce, le paradis et l’enfer, il se fit entendre à vingt personnes de nations différentes.

On demande comment un tel homme put faire tant de conversions au Japon ? Il faut répondre simplement qu’il n’en fit point ; mais que d’autres jésuites, qui restèrent longtemps dans le pays, à la faveur des traités entre les rois de Portugal et les empereurs du Japon, convertirent tant de monde qu’enfin il y eut une guerre civile qui coûta la vie, à ce que l’on prétend, à près de quatre cent mille hommes. C’est là le prodige le plus connu que les missionnaires aient opéré au Japon.

Mais ceux de François Xavier ne laissent pas d’avoir leur mérite.

Nous comptons dans la foule de ses miracles huit enfants ressuscités.

« Le plus grand miracle de Xavier, dit le jésuite Bouhours, n’était pas d’avoir ressuscité tant de morts, mais de n’être pas mort lui-même de fatigue. »

Mais le plus plaisant de ses miracles est qu’ayant laissé tomber son crucifix dans la mer près l’île de Baranura, que je croirais plutôt l’île de Barataria, un cancre vint le lui rapporter entre ses pattes au bout de vingt-quatre heures.

Le plus brillant de tous, et après lequel il ne faut jamais parler d’aucun autre, c’est que dans une tempête qui dura trois jours, il fut constamment à la fois dans deux vaisseaux à cent cinquante lieues l’un de l’autre, et servit à l’un des deux de pilote ; et ce miracle fut avéré par tous les passagers, qui ne pouvaient être ni trompés ni trompeurs.

C’est là pourtant ce qu’on a écrit sérieusement et avec succès dans le siècle de Louis XIV, dans le siècle des Lettres provinciales, des tragédies de Racine, du Dictionnaire de Bayle, et de tant d’autres savants ouvrages.

Ce serait une espèce de miracle qu’un homme d’esprit tel que Bouhours eût fait imprimer tant d’extravagances, si on ne savait à quel excès l’esprit de corps et surtout l’esprit monacal emportent les hommes. Nous avons plus de deux cents volumes entièrement dans ce goût, compilés par des moines ; mais ce qu’il y a de funeste, c’est que les ennemis des moines compilent aussi de leur côté. Ils compilent plus plaisamment, ils se font lire. C’est une chose bien déplorable qu’on n’ait plus pour les moines, dans les dix-neuf vingtièmes parties de l’Europe, ce profond respect et cette juste vénération que l’on conserve encore pour eux dans quelques villages de l’Aragon et de la Calabre.

Il serait très-difficile de juger entre les miracles de saint François Xavier, Don Quichotte, le Roman comique, et les convulsionnaires de Saint-Médard.

Après avoir parlé de François Xavier, il serait inutile de discuter l’histoire des autres François : si vous voulez vous instruire à fond, lisez les Conformités de saint François d’Assise.

Depuis la belle Histoire de saint François Xavier par le jésuite Bouhours, nous avons eu l’Histoire de saint François Régis par le jésuite Daubenton, confesseur de Philippe V, roi d’Espagne ; mais c’est de la piquette après de l’eau-de-vie : il n’y a pas seulement un mort ressuscité dans l’histoire du bienheureux Régis.

Voltaire
Dictionnaire Philosophique
Editions Garnier – Tome 19

********




LA RENCONTRE D’ANJIRO ET DE FRANCOIS XAVIER A MALACCA ET LE BAPTEME

Pierre-François-Xavier de Charlevoix

Les trois Portugais ne furent pas longtemps à Cangoxima sans y nouer des relations de commerce et d’amitié avec les habitants. Ils firent surtout connaissance d’un nommé Angeroo, homme riche et d’extraction noble, qui se lia intimement avec eux, et qui ne tarda pas à leur confier que le souvenir des dérèglements de sa jeunesse lui causait de violents et continuels remords ; pour les apaiser, il s’était retiré dans une maison de bonzes, mais ce remède n’avait fait qu’empirer le mal. Deux ans après, un autre marchand portugais, nommé Alvar Vaz, étant allé trafiquer à Cangoxima, Angeroo lui fit les mêmes confidences ; Vaz, qui connaissait le P. François Xavier, et qui avait conçu une grande idée de sa sainteté et de son pouvoir auprès de Dieu, engagea le gentilhomme japonnais à l’aller trouver. Les dangers de la navigation firent d’abord hésiter Angeroo ; mais, quelque temps après, il lui arriva de tuer un homme dans une rencontre, et la crainte d’être poursuivi par la justice le détermina à s’embarquer sur le premier navire qui fit voile vers Malaca. Malheureusement il ne trouva pas le saint apôtre à Malaca, et il s’embarqua pour la Chine, avec l’intention de retourner de là dans sa patrie. Il fut quelque temps à errer dans ces mers, arrêté par les vents contraires et ses irrésolutions ; enfin il rencontra, dans le port de Chincheo, Alvare Vaz, qui le ramena à Malaca, où le P. Xavier était revenu. Les premiers embrassements du saint produisirent dans l’âme d’Angeroo un effet si merveilleux, que le Japonnais se trouva tout changé, et sentit renaître en lui une tranquillité d’esprit qu’il ne connaissait presque plus. L’apôtre, de son côté, à la vue d’un prosélyte venu de si loin, ressentit une joie dont les cœurs apostoliques sont seuls capables. Il simaginait déjà renfermer dans son sein toute cette nation dont on publiait tant de grandes choses, et pour laquelle il conçut dès lors une tendresse qui alla toujours croissant.

Le saint quitta presque toute autre occupation pour instruire Angeroo, qui demandait le baptême avec les plus pressantes instances ; mais une affaire l’ayant appelé à la Pescherie, il envoya Angeroo et deux domestiques qui l’avaient accompagné, au séminaire de Goa, où ils arrivèrent au commencement de mars 1568. À son retour, le P. Xavier fut extrêmement surpris des progrès qu’ils avaient faits, et le jour de la Pentecôte de la même année, les trois Japonnais furent régénérés dans les eaux sacrées du baptême, par les mains de l’évêque des Indes, D. Jean d’Albuquerque. La grâce du sacrement fut surtout sensible dans l’âme d’Angeroo, où elle établit d’abord cette paix après laquelle il soupirait depuis tant d’années. Il souhaita de porter le nom de Paul de Sainte-Foi ; l’un de ses domestiques fut nommé Jean, et l’autre Antoine.

 Histoire et description du Japon
Pierre-François-Xavier de Charlevoix
Ad Mame & Cie
1842
Tours

****************

  Church of St. Francis Xavier Malacca
Eglise de Saint François-Xavier
City
Gereja St. Francis Xavier

Le périophtalme de Malaisie (Mudskipper) – Sous-famille des Oxudercinaes

Pelancongan di Malaysia
Voyage en Malaisie

Photos Jacky Lavauzelle




  LE PERIOPHTALME DE MALAISIE
The Mudskipper
genre Periophthalmus
S-famille des Oxudercinae
Famille des Gobiidaes

*

  LE PERIOPHTALME DE MALAISIE
The Mudskipper
genre Periophthalmus
S-famille des Oxudercinae
Famille des Gobiidaes

  LE PERIOPHTALME DE MALAISIE
The Mudskipper
genre Periophthalmus
S-famille des Oxudercinae
Famille des Gobiidaes

BUKIT CINA MELAKA – LA MONTAGNE CHINOISE de MALACCA – 武吉支那

Pelancongan di Malaysia
Voyage en Malaisie




 

  BUKIT CINA MELAKA
La Montagne Chinoise
Le cimetière Chinois de Malacca

武吉支那

*

Photos Jacky Lavauzelle
Textes cités de François-René de Chateaubriand (Génie du christianisme Chapitre III – Tombeaux modernes. — La Chine et la Turquie aux Editions Garnier Frères, 1828) et ensuite de Tcheng Kitong ou Chen Jitong  陳季同 [(1851-1907) Les Chinois peints par eux-mêmes – Le Culte des ancêtres aux Editions Calmann Levy, 1884]

***

« Les Chinois ont une coutume touchante : ils enterrent leurs proches dans leurs jardins. Il est assez doux d’entendre dans les bois la voix des ombres de ses pères et d’avoir toujours quelques souvenirs au désert. »
François-René de Chateaubriand

« Parmi les croyances qui tiennent le plus au cœur des Chinois il faut citer en première ligne celle qui se rattache au culte des ancêtres. C’est la base même de la vie morale en Chine.
Honorer les ancêtres, leur rendre un culte, est un devoir aussi important que celui de la prière chez les chrétiens. Il n’en existe pas de plus grand ni de plus populaire. »
LE CULTE DES ANCÊTRES par TCHENG KITONG – CHEN JITONG








« Chaque famille honore ses ancêtres. Leurs noms sont inscrits sur des tablettes qui portent en même temps la mention des services rendus par chacun d’eux et les titres qu’ils ont obtenus de leur vivant. Ces tablettes sont placées dans l’ordre de la filiation de manière à représenter une sorte d’arbre généalogique et, selon la fortune des familles, le monument des ancêtres peut recevoir les proportions magnifiques d’un temple, où réside éternellement, comme un feu sacré, l’âme de la famille. Ce temple est la demeure des ancêtres, et c’est là qu’à des dates fixes tous les membres de la famille se réunissent pour honorer ceux qui ne sont plus et donner à leur mémoire l’hommage de la reconnaissance. »
LE CULTE DES ANCÊTRES par TCHENG KITONG – CHEN JITONG

« Ce culte existe dans toute la Chine, dans les plus humbles comme dans les plus opulentes familles. Il constitue l’honneur même de la famille. »
LE CULTE DES ANCÊTRES par TCHENG KITONG – CHEN JITONG

« J’éprouve une certaine gêne à faire connaître ces mœurs et à en faire l’éloge dans la société européenne où elles sont absolument opposées à l’idée que l’on se fait des ancêtres ; et je dois m’excuser pour la hardiesse de notre opinion relative à la constitution de la famille qui est considérée comme formée et de ses membres vivants et des âmes de ceux qui sont morts. »
LE CULTE DES ANCÊTRES par TCHENG KITONG – CHEN JITONG

« La mort ne brise pas le pacte de l’amour dans la famille : elle le divinise en quelque sorte ; elle le rend sacré. Les morts ne sont pas oubliés. »
LE CULTE DES ANCÊTRES par TCHENG KITONG – CHEN JITONG

« L’oubli pour les morts c’est une loi en Occident. Peu y contredisent ; et à part les familles où par vanité, dit-on, il faudrait dire par un noble orgueil, on conserve la mémoire de ceux qui ont illustré le nom dans les grandes charges de l’État, on ne sait généralement rien des aïeux au-delà de trois générations. L’aïeul, c’est-à-dire, le père du grand-père est l’X de la famille ; et, quant aux grand’mères, la nuit qui les enveloppe est encore plus obscure. »
LE CULTE DES ANCÊTRES par TCHENG KITONG – CHEN JITONG








« J’ai entendu traiter ce sujet avec une désinvolture qui m’a intéressé : car c’est un côté vraiment intéressant de l’histoire de la civilisation moderne qui use tout, consume tout, ridiculise tout, j’allais dire, même ce qui est sacré ! c’est un reste de simplicité. »
LE CULTE DES ANCÊTRES par TCHENG KITONG – CHEN JITONG

« Les ancêtres s’appellent les vieux, et il faut ajouter à ce mot un sens qui n’est pas dans la grammaire. Pauvres vieux, en effet, moins chers que les tapisseries antiques qui décorent les escaliers somptueux des hôtels neufs ; dont le souvenir a moins de prix qu’un bahut moisi, ou que des faïences fêlées, et dont les noms à demi effacés sur les pierres tombales des cimetières ne sont reconnus par personne. Ils sont entrés dans le néant ! »
LE CULTE DES ANCÊTRES par TCHENG KITONG – CHEN JITONG

« J’ai visité les cimetières, ces villes des morts, tristes comme des lieux maudits. Les immortelles noircies par le temps jonchent les tombes anciennes qui ne connaissent plus les fleurs nouvelles. Ah ! J’exècre ces immortelles, ces fleurs sans parfum et sans fraîcheur, qui ne se fanent pas et qui symbolisent l’hypocrisie du souvenir. Elles dispensent de revenir ! Les roses, elles, ne vivent que l’espace d’un matin… »
LE CULTE DES ANCÊTRES par TCHENG KITONG – CHEN JITONG

« Nous portons nos morts dans les champs, sur les collines qui entourent les villes, aussi haut que nous le pouvons, plus près du ciel ; et les tombes que nous élevons à la mémoire de nos vieux y resteront indéfiniment, au milieu de la nature immortelle. Les morts dorment en paix ! »
LE CULTE DES ANCÊTRES par TCHENG KITONG – CHEN JITONG








« Cependant j’ai lu que les morts étaient honorés en Occident : oui, il est vrai, j’ai vu de somptueuses funérailles et des deuils superbes ; j’ai vu, le jour de la fête des Morts, la foule encombrer les cimetières ; mais qu’ils sont peu nombreux les vivants auprès de la grande foule des morts dont le souvenir n’a pas duré ! Le culte des morts va-t-il plus loin que le bout de l’an ? peut-être pas ! »
LE CULTE DES ANCÊTRES par TCHENG KITONG – CHEN JITONG

« Les cérémonies concernant le culte des ancêtres ont lieu, en Chine, chaque année au printemps et à l’automne. Ces cérémonies ont pour caractère particulier la reconnaissance et se font avec une grande solennité. Ces anniversaires sont l’occasion de réunions de famille et ont déjà cette heureuse influence qui a son bon côté. Dans les familles fortunées, le temple des ancêtres est assez vaste pour contenir des appartements où sont reçus les membres de la famille qui n’habitent pas la même ville. On y voit même des salles disposées pour servir d’école, et comme les temples sont généralement construits à la campagne, ils servent quelquefois, pendant l’été, de villas de plaisance. Dans les familles nombreuses, on s’y réunit souvent ; ainsi aux fêtes du mariage, et à l’époque des examens. »
LE CULTE DES ANCÊTRES par TCHENG KITONG – CHEN JITONG

« Toutes les joies de la famille se passent en famille, c’est-à-dire au milieu de ses ancêtres, et chez eux. Ce sont des absents qui ne sont pas oubliés.
Ces usages sont les mêmes dans toutes les provinces de la Chine. Dans chaque village, où presque tous les habitants sont parents, on voit des chapelles dédiées aux ancêtres. C’est notre clocher. »
LE CULTE DES ANCÊTRES par TCHENG KITONG – CHEN JITONG

« L’empereur honore le fonctionnaire qui a rempli avec dévouement et intelligence les hautes charges qui lui ont été confiées durant sa vie — non pas en lui élevant une statue — mais un temple où sa postérité célébrera le culte des ancêtres. Aux époques anniversaires, ces cérémonies se font non seulement en présence des membres de la famille, mais l’empereur y envoie des délégués qui le représentent. Ce temple porte en inscription le nom et les titres du fonctionnaire défunt et rappelle les services éminents qu’il a rendus à l’État. »
LE CULTE DES ANCÊTRES par TCHENG KITONG – CHEN JITONG

« Cet honneur ne s’accorde que rarement : c’est le bâton de maréchal de la famille. »
LE CULTE DES ANCÊTRES par TCHENG KITONG – CHEN JITONG

***********

Tcheng Kitong
Chen Jitong
陳季同
1851-1907


Photographié par Nadar

*****************

Bukit Cina
Jalan Puteri Hang Li Poh, Bukit Cina
Melaka – Malacca

*************************

  BUKIT CINA MELAKA
La Montagne Chinoise
Le cimetière Chinois de Malacca
ASJID SELAT MELAKA
武吉支那

******************************

MASJID SELAT MELAKA – LA MOSQUEE SELAT DE MALACCA Malacca Straits Mosque 马六甲海峡清真寺

Pelancongan di Malaysia
Voyage en Malaisie




 

  MASJID SELAT MELAKA
MOSQUEE SELAT MALACCA
The Malacca Straits Mosque
马六甲海峡清真寺

*
Selat – Le détroit












Jalan Taman
MELAKA – MALACCA – 马六甲

Masjid Selat Melaka yang bercirikan seni bina Melayu dan Timur Tengah mercu ini terletak di Pulau Melaka di atas kawasan seluas 1.8 hektar. lanya menjadi mercu tanda baru yang memperlihatkan kecemerlangan dan keagungan seni bina Islam moden Melaka.
Majlis perasmiannya telah disempurnakan oleh S.P.B. Yang Di Pertuan Agung Tuanku Syed Sirajuddin Ibni Al-Marhum Tuanku Syed Putra Jamalullail pada 24 November 2006 bersamaan 5 Zulkaedah 1427H. Selain berfungsi sebagai tempat ibadah, ianya turut menjadi antara tarikan pelancongan menarik di Melaka.
 La Mosquée Selat « Détroit » de Malacca se trouve sur l’île (Pulau) de Malacca et couvre une superficie de 1,8 hectares. La mosquée est devenue un nouveau point de repère qui démontre l’excellence et la grandeur de l’architecture moderne islamique à Malacca.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par S.P.B. Yang Di Pertuan Agung Tuanku Syed Sirajuddin Ibni Al-Marhum Tuanku Syed Putra Jamalullail le 24 Novembre 2006. La mosquée Selat est bien entendu un lieu de culte, mais c’est également un des sites d’attraction touristique de Malacca.

.

************

MASJID SELAT MELAKA
MOSQUEE SELAT MALACCA
The Malacca Straits Mosque
马六甲海峡清真寺

LE VARAN MALAIS – Varanus salvator


Pelancongan di Malaysia
Voyage en Malaisie

Photos Jacky Lavauzelle




  LE VARAN MALAIS
Varanus salvator
Varan à deux bandes
Malay Varan

*
















  LE VARAN MALAIS
Varanus salvator
Varan à deux bandes

 





MALACCA MEMORIAL DE LA PROCLAMATION DE L’INDEPENDANCE MELAKA Memorial Pengisytiharan Kemerdekaan

Pelancongan di Malaysia
Voyage en Malaisie

Photos Jacky Lavauzelle




  Memorial Pengisytiharan Kemerdekaan
Le Mémorial de la Proclamation de l’Indépendance

*

Bangunan ini dibina pada tahun 1911
Bâtiment construit en 1911
Memorial ini ditubuhkan untuk mengambil dokumen tentang kemerdekaan negara
Le mémorial recueille l’ensemble des documents photographiques, sonores, vestimentaires, et propose des maquettes reconstituant les évènements en rapport avec l’indépendance.












Tunku Abdul Rahman
« The Tunku »
1903-1990
Bapak Kemerdekaan
le père de l’indépendance
Bapak Malaysia
le père de la Malaise
Premier 1er Ministre de la Malaisie de 1957 à 1970

**

Jour de l’indépendance
31 août 1957
Ogos 31, 1957

**

La Procession historique de 1956
pengumuman Kemerdekaan di Padang Banda Hilir
Melaka Malacca
The historic procession
20 Februari 1956
20 février 1956

***

UMNO
Pekembar
United Malays National Organisation
Pertubuhan Kebangsaan Melayu Bersatu
ڤرتوبوهن کبڠساءن ملايو برساتو

Première élection de 1959
Coalition UMNO : 51,8% des suffrages avec 74 sièges sur 104 soit plus de 71% des sièges attribués.

Les urnes des premières élections de 1959

Tidak boleh memancing undi di antara tempat ini dan tempat mengundi
No canvassing between this point and the polling station
Pas d’échanges entre ce point et l’urne de vote

**

DRAPEAU DE L’UMNO
Bandera Umno
Bendera « Sang Saka Bangsa »

**
(KRISS) KERIS « HANG TUA »

Keris « Hang Tuah » dihadiahkan kedapa Tunku Abdul Rahman, 1956
The « Hang Tuah » Kris presented to Tunku Abdul Rahman, 1956
Le Kriss « Hang Tuah » qui a été présenté à Tunku Abdul Rahman en 1956

Keris ini diberi nama Keris Hang Tuah sempena dengan nama searang pahlawan Melayu yang meninggalkan banyak jasa dizaman pemerintahan Kesultanan Melayu Melaka dalam abad 15 dan 16.
Named after the great Malay warrior who served with devotion during the Malaccan Sultanate in the 15th and the 16th century
Du nom du grand combattant malais qui servi avec dévotion durant le Sultanat de Malacca au 15ème et au 16ème siècle

**

JILE MALAISIE 2017 – Les Ressorts du soir

Jile

Les ressorts du soir

MALAISIE 2017

MALACCA – MELAKA
JONKER STREET – JONKER WALK

« Dans l’essaim nébuleux des constellations,
Ô toi qui naquis la première,
Ô nourrice des fleurs et des fruits, ô lumière,
Blanche mère des visions,« 

Anatole France
À la lumière
Poésie, A. Lemerre, 1904

« Tu nous viens du soleil à travers les doux voiles
Des vapeurs flottantes dans l’air :
La vie alors s’anime et, sous ton frisson clair,
Sourit, ô fille des étoiles ! »

Anatole France
À la lumière
Poésie, A. Lemerre, 1904

**

MALACCA – MELAKA
Les quais – dok

« Par toi sont les couleurs et les formes divines,
Par toi, tout ce que nous aimons.
Tu fais briller la neige à la cime des monts,
Tu charmes le bord des ravines.« 

Anatole France
À la lumière
Poésie, A. Lemerre, 1904

« Par toi la mer profonde a de vivantes fleurs
Et de blonds nageurs que tu dores.
Au ciel humide encore et pur tes météores
Prêtent l’éclat des sept couleurs.« 

Anatole France
À la lumière
Poésie, A. Lemerre, 1904

**

JILE

MELAKA – MALACCA
A FAMOSA
Forteresse portugaise construite par Alfonso d’Albuquerque en 1511

**

MELAKA MALACCA
JALAN BUGAN RAYA
Bouteilles et lumière

**
les Trishaw de Malacca
Trishaw Melaka

« Lumière, c’est par toi que les femmes sont belles
Sous ton vêtement glorieux ;
Et tes chères clartés, en passant par leurs yeux,
Versent des délices nouvelles.« 

Anatole France
À la lumière
Poésie, A. Lemerre, 1904

**
Les quais de Malacca

**
La Tour de la ville de Malacca
Menara Taming Sari

**

Tours Petronas
Petronas Twin Towers
Menara Petronas
Les Jardins et le Symphony Lake

« Sois ma force, ô Lumière ! et puissent mes pensées,
Belles et simples comme toi,
Dans la grâce et la paix, dérouler sous ta foi
Leurs formes toujours cadencées !

Donne à mes yeux heureux de voir longtemps encor,
En une volupté sereine,
La Beauté se dressant marcher comme une reine
Sous ta chaste couronne d’or. »

Anatole France
À la lumière
Poésie, A. Lemerre, 1904

« Et, lorsque dans son sein la Nature des choses
Formera mes destins futurs,
Reviens baigner, reviens nourrir de tes flots purs
Mes nouvelles métamorphoses. »

Anatole France
À la lumière
Poésie, A. Lemerre, 1904

 *************

Malaisie 2017
MALAYSIA

Visiter Malacca – Meneroka kota Melaka – 马六甲 – マラッカ- Малакка

Pelancongan di Malaysia
Voyage en Malaisie
PHOTO JACKY LAVAUZELLE




 

 Visiter Malacca
Meneroka kota Melaka
马六甲マラッカМалакка

*








Cheng Hoon Teng Temple
青云亭
Le Pavillon du nuage 云 vert亭
Temple of Green Cloud

*

MASJID SELAT MELAKA
LA MOSQUEE SELAT DE MALACCA
Malacca Straits Mosque
马六甲海峡清真寺

*

Bukit Cina
La Montagne Chinoise
武吉支那

*

LES QUAIS DE MALACCA
Tebing sungai Melaka

*
The Jonker Walk
Jonker Street

*

MUZIUM ORANG ASLI MELAKA
MUSEE DES ABORIGENES 
Aborigines Museum  

*

MEMORIAL DE LA PROCLAMATION DE L’INDEPENDANCE 
Memorial Pengisytiharan Kemerdekaan

**

LE JARDIN BOTANIQUE
Taman Botanikal Melaka
马六甲植物园

**

Zheng He Duo Yun Xuan Art Gallery
42A & 44A, Lorong Hang Jebat
EXHIBITION OF CHINESE FAMOUS PAINTING
中国古代名画

**

Gereja St. Francis Xavier
Eglise de Saint François Xavier
Church of St. Francis Xavier

**
Retrouver les restaurants de Malacca
dans
Apprendre le malaisien
MANGER AU RESTAURANT
MAKAN DI LUAR

**

LA DESCRIPTION
dans
LA PREMIERE ENCYCLOPEDIE
EN 1751
4 à 5000 âmes

Royaume de, (Géogr.) royaume des Indes orientales, dans la partie occidentale de la péninsule de Malacca, & sur le détroit de même nom. Sa largeur est de huit à dix lieues, & sa longueur de trente. (D. J.)
Mal. (Géog.) capitale du royaume de Malacca, dans la partie méridionale de la péninsule, sur le détroit auquel elle donne son nom.
Cette ville est habitée par des Hollandois, des Maures & des Chinois. On y compte quatre à cinq mille âmes. Comme sa situation est à 2 degrés 12 m. de latitude, elle jouit toujours d’un parfait équinoxe ; son climat tempéré produit presque tous les fruits qu’on voit à Goa ; mais les coccos y sont beaucoup plus grands. Le port de Malacca est fort bon, & il s’y fait un grand commerce. On y trouve dans les bazars les marchandises du Japon, de la Chine, de Bengale, de Perse & de la côte de Coromandel. On compte environ 300 lieues espagnoles de Ceylan à Malacca, & 350 de Malacca à la Chine. Elle est défendue par une forteresse, dont le gouverneur de la ville est le commandant. Les Hollandois en sont les maîtres depuis plus d’un siecle ; car ils s’en emparèrent sur les Portugais en 1640. Long. selon Cassini, 119. 36′ 30″ selon les pp. de Beze & Camille, 117. 20′ 30″. (D. J.)
Malacca, Péninsule de, (Géog.) grande presqu’île des Indes, au midi du royaume de Siam, entre le golfe de Siam à l’orient, celui de Bengale & le détroit de Malacca à l’occident. On estime que la longueur de cette péninsule, le long de la côte, est d’environ 250 lieues. Cette étendue de terre renferme le royaume de Malacca, & six autres. Les habitants de cette presqu’île sont noirs, petits, bien proportionnés dans leur petite taille, & redoutables lorsqu’ils ont pris de l’opium, qui leur cause une espèce d’ivresse furieuse. Ils vont tous nus de la ceinture en haut, à l’exception d’une petite écharpe qu’ils portent tantôt sur l’une, tantôt sur l’autre épaule. Ils sont fort vifs, fort sensuels, & se noircissent les dents par le fréquent usage qu’ils font du bétel. Long. 119. lat. 3. 40. (D. J.)
Malacca, Détroit de, (Géog.) détroit dans les Indes, entre la péninsule de Malacca, qui lui donne son nom, & l’île de Sumatra. Les Portugais le nomment le détroit de Sincapour. Il communique, du côté du nord, au golfe de Bengale. (D. J.)

Louis de Jaucourt
L’Encyclopédie
Première édition
1751
Tome 9

********************************

MALACCA – MELAKA Cheng Hoon Teng Temple LE PAVILLON DU NUAGE VERT 青云亭

Pelancongan di Malaysia
Voyage en Malaisie




 

  Cheng Hoon Teng Temple
青云亭
Le Pavillon du nuage 云 vert亭
Temple of Green Cloud

*












Anda akan dapat melihat upacara sembahyang yang telah dilakukan turun temurun sejak orang-orang China pertama bermastautin di sini. Tokong Chen Hoon Teng atau Tokong « Awan Hijau » dibina dalam tahun 1673 dan merupakan tokong yang tertua yang masih digunakan di negara ini.
Ici ce sont déroulées des prières qui ont été faites de génération en génération depuis les premiers Chinois résidant à Malacca. Cheng Hoon Teng Temple ou « Green Cloud » ou le « Pavillon du Nuage Vert » a été construit en 1673 et reste le plus ancien temple encore en usage dans ce pays.
Dibina sebagai tanda penghormatan kepada Kwan Yin, Tuhan Pengasih.
Celui-ci a été construit en l’honneur de Kwan Yin, le « Compatissant ». [Guanyin Pusa – Déesse de la Miséricorde – 观音菩萨]
Tokong ini dikhaskan untuk tiga ajaran khusus iaitu Taoism, Confucuanism dan Buddha-China. Setiap aspek tokong ini menceritakan detik kehidupan, kepercayaan dan kecenderungan kaum China di Melaka.
Ce temple est consacré aux trois enseignements spécifiques du Taoïsme, du Confucianisme et du Bouddhisme Chinois. Chaque aspect de ce temple raconte la vie, les croyances et les usages de la communauté chinoise de Melaka.

*

 

« Les Chinois rendent une espèce de culte au dragon. On en voit sur leurs vêtements, dans leurs livres, dans leurs tableaux. Ils le regardent comme le principe de leur bonheur ; ils s’imaginent qu’il dispose des saisons et fait à son gré tomber la pluie et gronder le tonnerre. Ils sont persuadés que tous les biens de la terre ont été confiés à sa garde, et qu’il fait son séjour ordinaire sur les montagnes élevées. »
Collin de Plancy
Dictionnaire Infernal
Dragon
Henri Plon
1863